Chasse et partage sont indissociables, c’est a travers le partage et la transmission que l’humanité a acquis la connaissance, bâtit ses valeurs et tracé son chemin.

​Une tradition millénaire. Dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, la chasse nécessite une coopération, un partage des prises équitable crucial pour la survie collective. Cette dimension est inscrite dans l'ADN de la chasse humaine.

Un lien social fort. Le partage autour de la chasse contribue à créer et à renforcer les liens sociaux. C’est dans l’échange que ce trouve la vie bonne, meilleure, l’homme se libère, se perfectionne, s’enrichit de l’autre, il dépasse ses limites où il se croyait contraint.

Le partage comme pilier éthique.  Dans notre société contemporaine, le matérialisme ou l’individualisme, la recherche effrénée du tout pour soi, le chasseur reste à contrecourant.

La nature est si complexe qu’une vie entière ne suffit pas à découvrir tout ce qu’elle a à nous enseigner. 

Le partage est partout, dans nos mots, nos gestes, nos silences. Au sens latin populaire du terme « cum panem », celui qui mange son pain avec les autres donc, celui qui partage, le chasseur donne du sens. L’animal que je tue à la chasse ne m’appartient pas, il appartient à ma famille et à mon clan.

Le partage de la venaison avec ses amis, ses voisins, c’est aussi, contribuer pour le chasseur au « faire société ». Si cette nourriture n’est plus aujourd’hui indispensable à notre survie, sa répartition reste encore le symbole de ce que chacun peut apporter à l’autre.